La liste ne peut être exhaustive et ne rapporte que les complications générales les plus fréquentes. Elles varient aussi selon le terrain (augmentées chez les diabétiques, les fumeurs, les patients souffrant d’une mauvaise circulation veineuse et artérielle …)
FUMER MULTIPLIE PAR 10 LE RISQUE DE COMPLICATIONS GENERALES. IL EST DONC FORTEMENT RECOMMANDE D’ARRETER DE FUMER.
L’infection, son taux varie énormément selon la méthode chirurgicale, classique à ciel ouvert ou percutanée et mni-invasive.
L’algoneurodystrophie ou Syndrome Douloureux Régional Complexe (SDRC), il s’agit d’un mécanisme de défense de l’organisme lié au système nerveux autonome (non contrôlé). Sa fréquence est diminuée par la prise de Vitamine C (0,1%). Il se traduit par des douleurs et/ ou une raideur anormales en égard à la chirurgie subie. En cas d’apparition vous serez orienté, si vous le souhaitez, vers le centre anti-douleur de l’établissement.
La phlébite (thrombose veineuse profonde), c’est un caillot dans une veine du membre inférieur lié à la stase sanguine. Cela procure parfois des douleurs et une chaleur dans le mollet qui devient induré. Le diagnostic est confirmé par une échographie doppler. Le risque est la migration du caillot. en cas de facteurs favorisants ce risque, cette complication peut être limitée par une thromboprophylaxie par une anticoagulation faite par des injections sous cutanées quotidiennes ou une prise de comprimés après votre chirurgie (des informations complémentaires vous seront données au cours de votre RDV de consultation d’anesthésie pré-opératoire).
Au cours de l’intervention :
Il existe partout, et notamment au niveau du pied, de nombreuses structures nerveuses ou vasculaires (artères et veines). Ces structures peuvent exceptionnellement souffrir ou être lésées durant la chirurgie. Après une incision cutanée il existe systématiquement une sensibilité altérée en regard de la région cicatricielle. Parfois cela peut être désagréable, on appelle cela des allodynies. Elles peuvent se traiter par des patchs particuliers.
En cas de nécessité de fixation osseuse (par vis ou plaque), la tenue du matériel dépend de la qualité osseuse qu’il est difficile de prévoir. Parfois au cours de la chirurgie il se produit alors des fractures.
Après l’intervention :
- Au cours du premier mois
La désunion cicatricielle est la complication majeure de la chirurgie classique à ciel ouvert. En cas de survenue elle impose une réintervention avec des gestes plus ou moins compliqués de couverture cutanée qui ont surtout pour effet de péjorer le pronostic fonctionnel.
L’hématome, est favorisé par certains médicaments et des troubles de la coagulation sanguine. Il favorise d’autres complications comme les troubles cicatriciels, l’infection, la raideur et l’œdème. Il ne nécessite que rarement une reprise chirurgicale pour évacuation et cède aux glaçages répétés et à la surélévation.
- Après le premier mois
Le gonflement= l’oedème de l’articulation de la cheville est une suite presque normale de ce type de chirurgie mais varie de façon très importante d’une personne à une autre. Pour diminuer au maximum son apparition il faut respecter scrupuleusement les consignes fournies par votre chirurgien (cf. « éviter l’apparition de l’œdème » et « auto rééducation »). La disparition complète de ces symptômes peut parfois être longue (6 à 12 mois).